lundi 30 septembre 2013

Elassona - Karambaka : 26 septembre - 90 km

Départ d'Elassona, photo souvenir avec Yannis
Réparation vélo avec assistants de chocs




Parfois il y a des fils électriques qui gâchent tout sur des km


La fin de journée et ses lumières















Réveil tardif, la matinée se passe à bricoler sur le vélo. Yannis, qui a une journée de libre et en bon professionnel, est horrifié par mon pneu très bon marché que j'ai installé après le décès de mon "Marathon" de chez Schwalbe. Du coup il me monte un monstre mais de meilleure qualité : 2'10 un pneu pour partir faire joujou dans la boue mais qui parait il reste roulant. Du coup il faut bidouiller le garde boue car ça frotte tellement le pneu est gros!


Un massif de grès qui préfigure les météores!





Je quitte Elassona vers 14h30 et me dirige vers de nouvelles montagnes. J'ai un peu perdu l'espoir de rallier Kalambaka et les météores dans la journée mais la promesse d'un camping et de la douche chaude qui va avec me fait avancer quand même.

Je n'ai pas croisée un seul mini market sur les 90km. Il y avait bien une ville déportée de la route principale à un moment mais je me battais contre les minutes pour un fois afin de finir avant la nuit.



La vallée que j'ai emprunter sur les 40 derniers kilomètres était juste magique, un faux plat descendant permanent, un vent plutôt favorable et les massifs de grès préfigurant les météores commencent à apparaître de-ci de-là.

Il n'y a personne ici, ou du moins vraiment pas grand monde. C'est très beau et reposant après plusieurs heures de grimpe.

Mes premiers kilomètres de nuit à la loupiotte
J'arrive aux abords de Kalambaka après avoir rouler 20 minutes de nuit. Les 20 minutes que j'ai perdu à réparer l'axe de ma roue arrière qui s'est partiellement cassé sous le poids de ma remorque et des serrages excessifs.

A défaut d'avoir trouver un mini-market et le paquet de pâtes qui va avec je me trouve un petite kantina de routier pour manger de la m... enfin avaler quelques calories tout en discutant et buvant du retsina avec un prêtre qui observait d'un demi œil une sorte de "plus belle la vie" local.

Cette nuit-là je dors accompagné pour un fois. Le chaton à qui j'ai lâché quelques caresses peu de temps auparavant a décidé d'investir ma tente mal fermée pendant que je mangeais. Pas la force de le virer, ça me fait de la compagnie et ça ronfle pas.

Surprise du soir : un chaton

Yannis, si tu lis ces lignes merci beaucoup! Rarement j'ai été accueilli avec autant de gentillesse et d'attention. Bonne chance avec tes vieux vélo, c'est du très beau boulot.










 





 


 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire