Le mont Olympe sans la brume de chaleur de l'après-midi |
Montagnes, c'est dur mais c'est beau |
Départ sans baignade matinale, la journée s'annonce sous le signe de la montagne et je ne me sens pas d'humeur marine ce matin.
Je remonte tout d'abord sur Katerini histoire de trouver une banque et de quoi m'alimenter. Finalement j'y passe quelque temps histoire de pondre une note de blog et accessoirement prouver que je suis bien en vie. Je dévalise une boulangerie et prends la route direction Saint Dimitrios puis Elassona : au programme un col de plus de 1000m de dénivelé, moi qui me lasse (maintenant) vite de la plaine je vais être servi.
L'échec du jour sera sans conteste l'oubli de mes lunettes de soleil dans une station service où j'avais fais le plein de carburant (ice tea donc). Je m'en suis rendu compte environ après 2km de la partie la plus pentue de la journée... J'ai la flemme de prendre le vélo et tente le stop, ça a marché pour la descente mais pas pour la montée mais bon c'est pas très grave car à pied sans mes 40 kilos de bordel ça se fait bien. Je n'ai perdu que 30 minutes et me concentre sur les kilomètres me séparant de Agia Dimitrios, charmante bourgade d'altitude et... c'est tout.
Le sommet de l'Olympe semble plus près |
Ouais! En haut! |
La face cachée de la lune |
La grimpe tout seul finalement c'est plutôt confort par rapport au cyclisme en groupe. On va à son rythme et c'est pas plus mal quand on a pas la fibre compétitive comme moi. Enfin ce que je veux dire par là que ça n'a pas grand sens de se battre contre les minutes quand on fait un voyage au long cours comme celui-ci De plus, il n'est pas possible de discuter quand on en ch... enfin quand on est essoufflé.
Bref au bout d'un moment cela se finit et je découvre l'autre côté du mont Olympe juste au passage du col, qui m'était caché depuis pas mal de km par d'autres montagnes.
La descente qui suit est une délivrance mais aussi souvent riche en émotion, tout seul perdu quelque part à profiter de la gravité, à observer, découvrir un nouveau paysage caché par la montée jusque là.
Giorgos, Giorgos, le serveur et Yannis |
J'arrive sur les coups de 6 heures à Elassona où je retrouve Yannis que j'ai contacté via le réseau Warmshowers. Un passionné de vélo, qui se met doucement au cyclotourisme. Il répare de vieux vélo et je vous invite à checker son site :c'est un vrai travail de pro. Après un premier réglage de mon dérailleur arrière qui avait des ratés sur les grands pignons nous partons avec quelques amis à lui à une Kantina pour manger du mouton, feta etc... accompagnés d'une bonne bière bien fraîche bien sûr.
Sympa mais je les abandonne rapidement, je suis trop crevé de ma journée.
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