mardi 10 septembre 2013

Kotor - Krsac : 8 septembre - 25 km mais des qui piquent

Une des multiples ruelles de Kotor

 Bonne grosse montée d'environ 1000m de dénivelé m'attend aujourd'hui, j'ai envie de découvrir la ville mais je n'ai pas envie de monter en plein cagnard. Du coup matinée tranquille à déambuler dans les rues, puis... Patatra! Les touristes du paquebot débarquent. L'image du raz de marée est assez convaincante. Du coup je cours me réfugier à la forteresse qui domine la ville à 280 m d'altitude. Arghh, ils me suivent, j'accélère le pas!

Parfois je me demande ce qui serait le pire évènement possible, une invasion mondiale de zombie ou un déferlement ininterrompu de croisiéristes.


Kotor vue de la forteresse




La baie du Kotor : vue à mi-parcours


Virage n°XX
 Du coup après avoir bien suer comme il faut là haut je vais prendre l'ombre à l'auberge afin de blogger mon retard. A 15h30 je décolle, je croise des cyclo-voyageur rencontré la veille en train de manger sur le port avec des milliers de petits poissons autour, on papote et évidemment je suis à la bourre : ici la nuit tombe vers 19h30.

La montée est longue mais pas trop dur, le soleil s'est calmé et j'ai même pas mal d'ombre. La pente est régulière dans les 5% du coup je peux profiter du paysage.
Le plus gros insecte d'Europe! Trop cool!
  Je n'ai jamais pris autant de photos qu'ici au Monténégro. Tout est magnifique et les perspectives sont multiples.

Dans la série des trucs rigolos qu'on ne peux voir qu'en vélo (et particulièrement à 7-10km/h en montée ) : j'ai croisé un monstre sur le bas côté. L'insecte est plus grand que ma paume. Regardez votre main et visualisez l'engin. Après une recherche acharnée sur internet, il s'avère que c'est un Saga Natoliae accessoirement le plus grand insecte d'Europe !


Fin de journée
C'est le genre de petit détail qui me fait adorer le voyage en vélo.

 Je finis la montée vers 18h et quelques et je bifurque à Krsac pour continuer ma montée vers le Parc de Lovcen. Finalement je trouve l'endroit parfait du campeur sauvage : des terrasses anciennement dédiées à quelque agriculture avec une herbe bien grasse comme il faut. Ce soir ce sera nuit à la belle étoile, j'ai la flemme de monter la tente et il fait plutôt beau, un peau froid au début mais j'ai un bon duvet.

 

Au paradis du campeur

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