4 heures du matin : un petit vent a sécher la rosée sur mon duvet mais c'est le souffle d'un orage qui approche. Il y a tellement d'éclairs que je n'ai pas besoin de ma frontale pour remballer. Tout est sableux ici et me tente n'est pas autoportante. Je crains que ça ne tienne pas face à l'orage qui approche. Je me trouve un petit abri pas trop loin et m'y installe fissa.
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| Pile poil |
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| Ma cabane de secours |
J'ai mal dormi, humidité et les moustiques. Il ne me piquent pas, j'ai un produit mais se vengent en flirtant avec mes oreilles.
Petite réparation basique de ma roue qui commence à être sérieusement voilée et me voilà reparti. Une seule personne sur la plage ce matin : une petite mamie qui garde ses moutons en costume traditionnelle. Elle porte une montre qui ne marche plus. Je lui donne l'heure.
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| 1m50 voir moins mais tellement la classe |
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| "Chéri t'as oublié le beurre" |
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| Le 4*4 local |
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| Les montagnes, belles et sauvages |
La suite est classique, les montagnes sont traîtres. 450m de dénivelé au programme ça va mais combien au final je ne peux pas dire, beaucoup. Ça n'a pas arrêté.
Les paysage du bout du monde sont vraiment chouette et tout le monde est derrière moi. J'ai l'impression de faire le tour de France. Je m'arrête à Burrel, la "grande" ville du coin histoire de checker sur internet la meilleure des deux routes qui s'offrent à moi et paf! Le chien? Non! Le PC ne veut plus démarrer. Ça c'est embêtant pour la suite, notamment pour le blog et surtout pour mes itinéraires.
L'avantage de l'Albanie de ce point de vue c'est que le niveau d'équipement informatique est tellement faible qu'il y a encore des internet cafés.
Finalement j'arrive à un camping indiqué depuis quelques km. Un couvent de 4 bonne soeurs et une douche chaude. Il y a même un vieux PC qui marche et avec lequel j'écris ces lignes.
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| Campimg paradise |
Du coup je ne sais pas trop si je pourrai mettre à jour le blog à la même fréquence désormais.
Qui pédalera verra.
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