Kavousi - en haut - Kavousi : 23 octobre - 65 km



 


Départ randonnée

 Dernière journée en Crète, je décide de monter un peu. Il y un mont à 1495 m d'altitude dans les parages et je veux voir si je peux le faire. La piste qui y accède depuis le village est plutôt pas trop mal au début. C'est raide et malheureusement ça redescend parfois.

La météo est parfaite, pas trop chaud et je profite juste de ces derniers coups de pédale.

J'attends la taverna  de Thripti en 2 heures, 800 m de dénivelé avec quelques descentes intermédiaires. J'ai bien fait la moitié.

Serpenti serpenta !

 J'attends 12 et Christine, parti à pied par un autre chemin et après une bière et quelques grignotis je repars direction le sommet. Tiens finalement on trouve la piste sur ce trajet google map. 500 m de dénivelé dans les 5 derniers de km : au début ça va tranquille et il y a un première descente intermédiaire au bout du premier "mur". Ça vous donne une idée de la pente. La piste est mauvaise mais jusqu'à maintenant je n'ai jamais poussé le vélo et je m'y refuse. Du coup il y a des passages où il est impossible de s'arrêter sous peine de ne pas pouvoir remonter sur le vélo.







Saloperie de chemin de m...





Dernière montée

Finalement j'arrive enfin au sommet, je l'ai fait. Rien d'extraordinaire mais la fin était quand même costaud surtout avec mon pneu de vtc un peu trop lisse. Il y a une petite église qui m'abrite du vent. J'y reste un peu. C'est chouette là haut. Je profite une dernière fois de ce genre de moment de solitude.

Un dernier coup d'œil depuis le sommet


 Finalement je redescends. La piste est sportive aussi dans ce sens là et il faut rester vigilant mais c'est le pied. Après le village il y a même une forêt de pin, c'est vert et ça sent bon et ça change des paysages cramés.


Descente dans la forêt

Gorges sculptées



épuisé, un peu

Je prends mon temps, je fais des détours vers les gorges, la mer, le bruit des vagues une dernière fois.

Je me tape une fringale le soir dans le dernier kilomètre. J'ai un peu oublié de manger  et me jette sur le chocolat à la maison. Ça y est fini. Demain je prends l'avion pour Orly où m'attends mon père. Il fallait bien que ça arrive.