les 40 premiers km |
Pause melon ! |
jamais de monter et de descendre. Au bout de 40 km je fais une pause pour manger un peu et je repars pour ma première grosse montée (300m dénivelé).
La route part alors dans les terres et je me mets en mode automatique. Ça continue de monter et descendre sans cesse mais c'est plutôt joli et j'ai la patate. Mes grosses journées se déroulent systématiquement de la même manière. La première heure c'est dur et on se dit que ça va être interminable, pénible et ennuyant et puis après on se met dans le jus et ça se passe presque tout seul. Reposez moi la question quand je serais à nouveau dans une côte et pas sur mon PC dans un canapé au cas où, pour vérifier mes propos. Je pourrais avoir changer d'avis.
Les montagnes qui m'attendent |
Oui oui j'en ch** |
Je m'octroie une deuxième pause de quelques minutes aux alentour du km 70 juste avant la grosse montée dans les montagnes histoire de remplir les gourdes à la fontaine, se rincer et c'est reparti.
La montée est rude mais chouette, avec de chouettes paysages et pas trop de circulation.
Quand je regarde en arrière |
Quand je regarde en avant |
En haut! Ouais! En fait que 600m de montée |
Ne jamais traverser sans regarder ! |
Après c'est la descente et je me fais rattraper par le Mordor (orage tout noir). Je m'arrête pour ramasser et faire traverser une grosse tortue terrestre qui traverser sans regarder et se diriger dans mes roues. Elle est rigolote et feule comme un chat. Pas contente mais au moins je la mets de l'autre côté sans voiture pour l'écraser. Je n'ai pas vraiment eu le temps de contempler Caroline car du coup l'orage m'arrive dessus et je repars direction Chalikda.
Arrivée à Chalkida |
J'arrive en ville après quelques courses et il se fait tard, le prochain camping est à 25 km. Je me perds dans la ville... Trop tard pour le camping ce sera café pour chopper le wifi et trouver un hôtel. Au détour d'internet je vois que le camping est fermé, j'ai bien fais de rester.
30€, c'est cher mais j'ai plus la force de lutter ou d'aller trouver un campement en pleine nuit dorénavant.
Repas du soir |
Bon c'est que 125km mais avec beaucoup de dénivelé, 1000 en vraies montées et dieu sait combien en petites. J'ai pas la force de grand chose. Je vais au restaurant d'à côté pour manger les fameuses Petrosolines qu'un pote de Bill m'a conseillé. C'est pas donné mais apparemment on en trouve qu'ici. C'est bon et avec un peu de vin blanc ça passe tout seul.
Il est temps de s'effondrer dans le lit.
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