mercredi 24 juillet 2013

Györ - Esztergom : 16 juillet - 110 km


Le problème quand on dort dans un vrai lit : c'est de ne pas y rester trop longtemps. Bon tant pis je me lève donc tard et profite d'avoir du Wifi pour faire de la note de blog. Je pars finalement vers 14 heures avec pas grand chose dans le ventre.

Eoliennes de dos = tant pis


Si je vous dis que cette "route" était sur ma carte vous me croyez?



Je me dirige donc vers Komarno, pour retrouver le Danube dont Györ m'avait éloigné. Je me retrouve même à me paumer dans les champs en tentant un "raccourci" évitant les grosses routes. Conclusion : il faut grandement se méfier des routes blanches... Une fois arrivé à Komarno deux choix s'offrent à moi : rive gauche Slovaquie ou rive droite Hongrie. Allez va pour la Slovaquie, j'aime bien passer les ponts.


L'eurovélo 6 à son apogée...


Rencontre avec Euan, Alex and Nick
 Encore une fois je ne regrette finalement pas d'être parti en VTT car les chemins sont parfois capricieux même si je pourrais parfois les éviter. Après un court pique-nique je repars sur les routes ou je rencontre après le classique "arrêt cimetière" (comprendre cimetière = meilleur moyen de trouver de l'eau simplement) je rencontre 3 jeunes anglais avec qui je vais rouler pour la fin de la journée.



J'aime beaucoup les champs de tournesol


Ces jeunes là sont fous, Leeds - Istanbul en quasi ligne droite, en ne prenant que des grosses routes et en un mois et demi à peine. Pas de réchaud, une douche tout les... beaucoup trop longtemps pour cause de camping sauvage  et seulement 3 jours "off" prévu sur le trajet.

Petite course improvisée au milieu du parcours, je prends la roue d'Alex qui tente une échappée, 40 km/h en plat avec tout le bordel ça pique et 33km/h en moyenne après derrière lui sur plusieurs km. Sympa d'arriver en premier en fêtant ça avec, record, une pinte à 70 cts d'euro.


Les 3 british et Esztergom en fond

Je leur propose d'aller au camping d'Esztergom pour la douche et nous montons donc tout en haut de la colline pour trouver un camping... fermé. C'est donc pour ça que les autochtones rigolaient quand on leur demandait si le camping était bien tout en haut de cette route.


Point de vue depuis le camping devenu sauvage

C'est pas bien grave, nous sommes au dessus de la ville, plus d'habitation, une prairie qui va bien et nous campons donc là haut. Chouette soirée à bas de pâtes (j'ai un réchaud moi quand même), ukulélé et saxophone.

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