Le matin après un petit déjeuner copieux à base de muesli, yaourt et fruits frais. Je me dirige vers un réparateur de vélo que l’on m’a indiqué la veille. Ça tombait bien car ma roue est sacrement voilée et les vitesses ne répondent plus que par un envoi de recommandé en double exemplaire (avec accusé de réception si possible). Il faut le trouver le réparateur, c’est en fait un pavillon reconnaissable uniquement par le chouette VTT garé devant la porte. Les réparations prennent la matinée et je pars direction de Sarajevo avec l’affirmation que la route est bien plane jusqu’à là-bas.
Tunnel et lac artificiel : résumé du début du trajet le long de la Drina |
Un résumé du paysage qui s'étale sur plus de 30 km |
Ca y est ça commence à monter un peu |
La route bifurque finalement sur la droite pour suivre un torrent vif. Les choses sérieuses commencent ça grimpe et même sérieusement sur la fin. J’arrive alors sur un plateau rocailleux, paysage montagneux où la route serpente paresseusement.
Une fois à Podromanija je craque, je n’arriverai pas à Sarajavo avant la tombée de la nuit. Après avoir passé la ville je trouve un petit chemin qui me guidera vers mon paradis d’un soir : une petite clairière perdue dans les sapins.
En attendant mon riz... |
L’anecdote rigolote de la soirée sera la toilette : finir
nu comme un ver dans les bois pour se retrouver nez à nez avec un chevreuil
qui passait par là. Je me demande encore lequel de nous deux fût le plus
étonné.
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