samedi 24 août 2013

Visegrad – Podromanija : 14 août - 85 km


Le matin après un petit déjeuner copieux à base de muesli, yaourt et fruits frais. Je me dirige vers un réparateur de vélo que l’on m’a indiqué la veille. Ça tombait bien car ma roue est sacrement voilée et les vitesses ne répondent plus que par un envoi de recommandé en double exemplaire (avec accusé de réception si possible). Il faut le trouver le réparateur, c’est en fait un pavillon reconnaissable uniquement par le chouette VTT garé devant la porte. Les réparations prennent la matinée et je pars direction de Sarajevo avec l’affirmation que la route est bien plane jusqu’à là-bas.

Tunnel et lac artificiel : résumé du début du trajet le long de la Drina


Un résumé du paysage qui s'étale sur plus de 30 km
La suite me prouvera que plat = Col à 1250 m d’altitude. Le début est effectivement plat mais le tiers du trajet s’effectue dans d’innombrables tunnels. Les tunnels c’est ma hantise même si j’ai beau avoir des loupiottes et des réflecteurs ajoutés de partout sur mes sacoches et ma remorque. Les camions ne vous frôlent jamais aussi prêt que là dedans et il y a toujours des petits trottoirs haut qui vous empêche de serrer à fond à droite sous peine de manger le caniveau/ Le pire c'est qu'ils ne sont même pas suffisamment large pour y circuler. 
Ca y est ça commence à monter un peu

 Cela dit le paysage est magnifique, je longe la rivière Drina que j’ai retrouvé à Visegrad et ces gorges enclavées sous le soleil n’offrent aucune prise à la lassitude du voyageur.
La route bifurque finalement sur la droite pour suivre un torrent vif. Les choses sérieuses commencent ça grimpe et même sérieusement sur la fin. J’arrive alors sur un plateau rocailleux, paysage montagneux où la route serpente paresseusement. 
 
 
 

Le plateau et le serpent d'asphalte


 

Une fois à Podromanija je craque, je n’arriverai pas à Sarajavo avant la tombée de la nuit. Après avoir passé la ville je trouve un petit chemin qui me guidera vers mon paradis d’un soir : une petite clairière perdue dans les sapins.  
 

En attendant mon riz...

L’anecdote rigolote de la soirée sera la toilette : finir nu comme un ver dans les bois pour se retrouver nez à nez avec un chevreuil qui passait par là. Je me demande encore lequel de nous deux fût le plus étonné.

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